Tuesday, October 14, 2008

Pride and Prejudice

Pride and Prejudice, c’est d’abord un roman. Ecrit par Jane Austen entre la fin du XVIIIème et le début du XIXème siècle. Le plus connu des romans de Jane Austen a tout les éléments d’une bonne (voir excellente) comédie romantique. Que cela soit sur les sentiments et relations (dédain voir haine se transformant en amour, quiproquos, amitiés, confidences) ou bien encore sur les décors (ville campagnarde anglaise, multiples châteaux, petite et grande noblesse, bals). Mais, au-delà de tous ces éléments si classiques qu’ils en deviendraient clichés, ce qui fait de ce roman une référence c’est la richesse des personnages, la légèreté et la spontanéité du style. « Pride and prejudice » est de ces livres qui ont su trouver le parfait mélange de description et d’action et qui vous poussent à tourner la page suivante, quelle que soit l’heure ou votre niveau de fatigue. Le style narratif permet de se plonger dans les pensées de chaque caractère, principalement celles du personnage principal, Elizabeth Bennet, mais aussi à moindre dose des autres personnages. Le lecteur y gagne une scène vivante dans laquelle chaque protagoniste, et non seulement les deux « héros », joue son rôle avec perfection.

Pour ceux que le format électronique et la version originale en anglais ne dégoutent pas, voici un lien pour la trouver sous format électronique.

Je ne discuterai ici aucune des trames du livre, préférant vous laisser le plaisir de découvrir ce chef-d’œuvre, mais mentionnerai toutefois le passage qui m’a le plus marqué : la lettre de Darcy à Elizabeth. Cette lettre est un bijou qui, à elle-seule, justifie la lecture du livre.

Pride and prejudice a été plusieurs fois adapté à la télévision (téléfilms et séries) et au cinéma. Je n’ai vu que le film de 2005, avec Keira Knightley dans le rôle d’Elizabeth Bennet et Matthew Macfadyen dans celui de Fitzwilliam Darcy.

Bien sur, un film ne peut jamais retranscrire ce qu’il y a dans un roman. Ce que le papier laisse à l’interprétation et à l’imagination est souvent figé sur pellicule. Bien sur, il n’est pas possible de réduire ce roman à un film de moins de deux heures et certains caractères s’en trouvent amputés, affadis ou encore exagérés.

Pourtant, je ne peux que louer le travail des réalisateur et metteur-en-scène. Ils ont su garder la quintessence du livre. Les rares et nécessaires changements n’altèrent pas l’histoire générale. Les principaux acteurs jouent leur rôle à perfection. Et, pour assembler le tout en une parfaite harmonie, la musique de Dario Marianelli (inspirée en partie de Purcell) vient soutenir à merveille le romantisme. Ainsi que me l’a dit une personne récemment, ce film a tout pour lui.

Donc, si vous ne l’avez encore fait, courrez sur amazon pour commander le livre, le film, le CD…

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